Les 3 idées reçues sur l’intérim

Alors que 87% des recrutements en France se réalisent via un contrat flexible quelques idées reçues sur l’intérim persistent auprès des entreprises. Certains secteurs d’activité utilisent l’intérim pour gérer leurs besoins de remplacement ou de surcroît d’activité. L’industrie, le BTP et le transport et logistique, ont le plus recours au travail temporaire. Ces secteurs représentent 80% des missions à pourvoir en intérim. Pour lever les doutes auprès des entreprises qui seraient encore réfractaires, voici 3 idées reçues sur l’intérim

Pauline Zonzon

Chargée de communication et marketing

Idée reçue N°1 – L’intérim coûte cher !

C’est sans doute l’idée reçue sur l’intérim la plus fréquemment entendue. Pourtant, lorsqu’on compare le coût global d’un intérimaire et d’un salarié en CDD (contrat à durée déterminée), l’idée ne résiste pas. En effet, l’intérim constitue une prestation complète externalisée. Pour comparer un coût équivalent avec un recrutement en CDD, vous devez tenir compte de tous les coûts directs et indirects de l’employeur. Or, ces derniers sont souvent sous-estimés : temps passé au recrutement (publication d’une annonce, tri et sélection des candidatures, entretien, etc.) et conclusion du contrat notamment.

La facture de l’ETT reçue par l’entreprise comprend ainsi :

  • Le salaire brut de l’intérimaire,
  • Les cotisations sociales,
  • Les indemnités de fin de mission (+10 %),
  • Les congés payés (+10 %),
  • Le coefficient de facturation de l’ETT.

Cette dernière partie se compense avec les gains de temps réalisés par les RH et les autres avantages par rapport à un CDD :

  • Absence d’augmentation de la masse salariale (et, par conséquent, aucun effet sur l’assiette de taxes comme la taxe d’apprentissage, la taxe sur les salaires, la contribution pour la formation professionnelle, etc.)
  • Absence de qualification d’employeur pour l’entreprise utilisatrice,
  • Gain de trésorerie avec une facture payée selon les conditions négociées avec l’agence d’intérim.

Au final, le coût global d’un intérimaire et d’un salarié en CDD sont équivalents, dans la plupart des cas.

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Idée reçue N°2 – L’intérim, c’est la précarité des travailleurs !

Voici une autre idée reçue sur l’intérim largement partagée par les personnes extérieures au monde du travail temporaire. La réalité est que certaines personnes privilégient la liberté, la diversité des missions et la flexibilité du travail.

L’intérim concerne aujourd’hui en majorité les jeunes : ainsi, 62 % des intérimaires ont moins de 35 ans. C’est un excellent moyen de se former, d’acquérir une solide expérience professionnelle pour ensuite obtenir l’emploi en CDI (contrat de travail à durée indéterminée) qui correspond à leurs attentes. D’ailleurs 25 % des intérimaires sont dans une logique de formation (source : regards croisés 2021 – Observatoire de l’intérim).

N’oublions pas que les principes protecteurs du droit du travail s’appliquent aux intérimaires, notamment l’égalité de traitement. Le travail temporaire est encadré par de nombreuses règles pour protéger les intérimaires d’un risque de précarité.

Le succès du CDI intérimaire prouve qu’il ne faut pas opposer intérim et emploi stable. Avec 48 820 CDI intérimaires signés fin 2020, le nombre de CDI intérimaires a plus que doublé en 3 ans ! Sécurité de l’emploi, garantie d’une rémunération mensuelle minimale et droit à la formation sont quelques-uns des avantages du dispositif pour l’intérimaire.

Enfin, signalons également le FASTT (Fonds d’action sociale du travail temporaire) qui propose des aides pour faciliter la vie des intérimaires : logement, garde d’enfants, véhicule, santé, financement, etc.

Loin de la précarité, l’intérim est un secteur organisé, protecteur et formateur. En fin de mission, l’intérimaire n’est pas seul et son agence d’intérim peut rapidement lui trouver une nouvelle mission. A l’inverse, en fin de CDD, le salarié se retrouve seul pour sa recherche d’emploi. 

Idée reçue N°3 – L’intérim ne concerne pas les emplois qualifiés !

Dernière idée reçue sur l’intérim : la qualification des intérimaires. Ici encore, les chiffres démentent cette idée. Ainsi les ouvriers non qualifiés représentent seulement un tiers des intérimaires, tandis que les professions intermédiaires et les cadres constituent 50,5 % des effectifs, selon les données de la DARES en 2020. 

Il y a une différence de qualification entre un cariste et un manutentionnaire ! D’ailleurs de nombreuses formations permettent de se spécialiser et d’obtenir plus de qualifications. Des formations dans tous les secteurs d’activité couverts par l’intérim existent : cursus chauffeur poids lourds, cursus en BTP, etc. Par exemple, un manutentionnaire pourra passer des Caces (Certificats d’aptitude à la conduite en sécurité).

L’intérim a tendance à se renforcer avec des profils très qualifiés, des cadres. Il évolue vers la tertiarisation et une féminisation. Les femmes représentent désormais un tiers des intérimaires.

De manière générale, pour les intérimaires comme pour tout salariés, le savoir-être (soft skills vs hard skills) prend de l’importance pour décrocher une mission.

L’œil de PIXID

L’intérim a toujours été une vigie du marché de l’emploi. Urgence et rapidité du recrutement font que le secteur de l’intérim est le premier à ressentir les effets d’une crise ou d’un rebond de l’économie. Sa flexibilité en fait un allié pour tous les secteurs. Sortez des préjugés et adoptez une stratégie globale de recrutement.

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